Aieeeeeuhhhhhhh

Ce matin, je me suis réveillée avec une douleur dans le cou horrible. J’étais complètement nouée. Pourquoi ? Peut être à cause d’une mauvaise position pour dormir, une fête trop dynamitée, le cours de kick boxing un peu trop violent ? Bref, j’avais trop mal. J’ai même dû appeler Marta, une espagnole en cours avec moi qui, avant d vouloir devenir enseignante, était kinésithérapeute. J’ai eu trop de chance de l’avoir et je l’adore cette fille. Elle a cherché le pourquoi et on en est venu à la conclusion que c’était du stress et du sport un peu trop violent. Je pleurais comme une gosse, j’avais un peu honte mais j’avais trop mal. J’avais aussi la rage de ne pas être bien pour la croisière du lendemain. Je suis restée toute la journée au lit avec une bouillotte sur les épaules avec une écharpe en guise de minerve. Une vraie mamie !!!

Visio conférence et Joyeux anniversaireS

Heureusement que j’avais fait du kick boxing la veille, je crois que dans le cas contraire, j’aurais explosé. Ce vendredi j’avais organisé une vidéo conférence entre ma classe à Argenteuil et ma classe en Suède. J’ai mobilisé tout le monde. J’ai passé du temps à comprendre comment ça se passait car ma collègue ne m’avait pas donné de nouvelles pendant toute la semaine, celle-ci s’étant réveillée que la veille, j’ai tout fait encore une fois à la va vite. Je ne sentais pas que le truc marcherait et j’avais raison. Ma collègue, que je ne veux pas blâmer, ne me parait pas très habile avec l’informatique. Elle n’avait pas réussi à se connecter avec les USA, pourquoi j’ai cru que ça marcherait avec moi. On a plein de soucis de connexion, d’installation et quand tout a été prêt, je me suis aperçue qu’elle ne m’avait pas invitée dans la salle de discussion. Je ne sais pas si ça aurait marché mais sur le moment j’ai cru que j’allais prendre un avion pour aller l’étriper. Le stress était que je n’avais qu’une chance de faire rencontrer les élèves, car ceux de Suède revenait de vacances quand ceux de France partaient en vacances de Pâques. J’étais un peu gênée de faire perdre du temps à mes collègues suédois. Bon, ce n’est pas grave en soi, car mine de rien maintenant les enseignants et les élèves suédois sont super motivés pour réessayer quand je serais revenue en France. On recommencera et on y arrivera ! Na !

Pour la soirée du vendredi nous avons eu le droit à une soirée de folie : la soirée d’anniversaire de Nils et Cindy (notre Hollandaise allias party machine et notre habitant de hollande originaire du pays de la saucisse). Le thème de la soirée était les années 70. Bon, comme chacun d’entre nous est venu avec des déguisements de skieurs et qu’on n’a pas de mallette à déguisement, il faut improviser. Cela commence à être dur mais on y arrive avec des travaux manuels. Je me suis fait des boucles d’oreille et des lunettes avec un pack de bière. Je sais, je sais, je sais chut, rigolez en silence. De toute façon, moi j’ai passé encore une super bonne soirée (et même si les gens commencent à boire un peu trop ça reste très bon enfant, c'était très Peace and Love ce soir là).

Exam et kick boxing

Bon, je n’ai pas passé une très bonne nuit. J’avais le stress de ne pas réussir l’oral de suédois. J’avais le stress de tout faire planter, comme Cécile, je n’avais pas peur pour moi mais plutôt pour nos deux belges préférés qui eux avaient besoin des crédits du cours pour leur université.
Nous sommes tombés sur les sujets : « je rencontre des amis et je me présente », « je parle de ma famille » et «En ville j’achète des vêtements ». Le dernier était mon préféré car Cécile était la vendeuse, Annelies et moi nous disputions pour choisir des habits pour Guillaume qui était trop mal habillé à notre goût. La prof a même rigolé à nos blagues.
Nous sommes sortis, de l’exam, trop contents d’avoir fini et de ne plus avoir à aller en cours. La prof nous a fait remplir un questionnaire où chacun à donné son avis. Le plus étonnant c’est qu’on pas été les plus méchantes (peut-être que nous sommes indulgentes et que nous avons essayé d’être constructives).

Dans l’après-midi, je m’apprêtais à faire une sieste quand Nils (l’allemand) nous a téléphoné. Les résultats étaient déjà en ligne : On a eu notre examen de suédois !!! J’ai même eu une bonne note et dépassé certains germanistes !! Je suis trop contente de tous ces efforts. Là j’ai un C, qui en Suède correspond à peu près à un 15/20. Décidément c’est une bonne semaine pour moi. J’ai même décidé d’aller faire 1h30 de sport tellement j’avais d’énergie et tellement je sautais partout.

Bon le sport c’était peut-être la mauvaise idée de la semaine. Je suis allée faire du Kick boxing. Bien, c’est trop violent pour moi. J’ai fait 30 min d’échauffement et d’étirement. J’ai 30 min pour me faire taper dessus (cachée derrière des coussins heureusement). Et j’ai eu 30 min pour taper sur des gens, d’ailleurs ça fait mal, même avec des gants. Le prof nous criait dessus de taper plus fort, mais il le disait en musique et avec le sourire. J’ai cru que je n’allais pas survivre. J’étais avec des gros bourrins de suédois qui tapaient comme des malades. J’ai vu la différence avec les autres de la salle quand il y a eu une sorte de relai. Relai, où quand on voit certains passé on est content et quand ce sont d’autre on serre les dents (comme avec ma partenaire et les 2 autres de mon groupe). Je m’en souviendrais de ce cours. J’ai eu des bleus, les mains qui tremblaient et des courbatures au bras…mais j’avoue que ça m’a bien défoulé, j’étais vraiment zen après !

exam

Jour critique : jour de l’exam écrit de suédois. J’ai révisé toute la nuit et j’ai fait de mon mieux. J’étais assez détendue. De toute façon même si je ne réussissais pas ce n’est pas ça qui allait remettre mon examen en cause. J’avais juste une saine angoisse, qui était plus une envie de réussir. En revanche les conditions de l’examen m’ont rappelé le bac. C’était amusant de se retrouver sur les bancs de l’école comme mes élèves en quelques sortes. Quand je suis sortie de l’épreuve, je n’étais ni contente ni mécontente, j’avais répondu à la moitié des questions de façon assez facile et l’autre moitié de façon totalement liée au hasard. On verra !!!

Nous n’avons eu beaucoup de temps pour penser et stresser pour les résultats car l’épreuve orale était le lendemain. Nous avons mangé vite fait un hamburger bien dégoutant avant de se remettre au travail avec notre groupe (Annelies et Guillaume les Belges plus Cécile et moi). La prof de suédois nous avait donné les sujets sur lesquels nous serions interrogés. Nous avons donc appris des dialogues par cœur. Annelies les a écrits et on les a corrigés ensemble avant des les apprendre comme des dialogues de théâtre en suédois. Je me serais super bien amusé si je n’étais pas si fatiguée. On a fait des blagues et de très bonnes mises en scène d’ailleurs, peut-être que nous pourrons nous produire un jour si on se fait jeter de l’éducation nationale.

Encore des compliments !!!

Bon à part que l’infirmière de l’école m’a dit (sans rire) que je faisais surement une allergie au froid, le début de la semaine est plutôt bon pour moi. J’ai eu plein de compliment sur mon travail et sur ma façon de penser. Bengt a lu mon travail (qui est le début de mon mémoire pour la France) et m’a dit pour résumer que je suis le genre de personne qu’on peut ranger parmi les intellectuels. Je pouvais associer théorie, pratique, sentiments et réflexion. Enfin, même si je n’ai peut être pas tout compris en anglais, c’est ce que je retiens et me remonte le moral. Ce n’est jamais désagréable de prendre des compliments surtout quand ça paraît sincère. Bon, je n’ai pas assez confiance en moi pour me prendre au sérieux et être sure que tout cela est vrai, mais ça m’a fait bizarre et dans l’après-midi je me suis prise à être plus ambitieuse pour ma carrière et peut être plus près de ce que je veux vraiment faire dans ma vie. Je me suis même vue en vouloir après mon exam de suédois. Je me suis mise à réviser sérieusement quoi ! Si je peux avoir les crédits des cours, ça pourra toujours m’aider si je veux continuer universitairement (non papa, ne t’inquiète pas je ne vais pas encore changer de métier, comme j’ai fait avant tous les deux ans !)

Ecole anglaise

Comme nous sommes les plus sérieuses des étudiants en enseignement, nous avons décidé de visiter hors obligation une école internationale ou plutôt une école anglaise. Le matin quand le réveil a sonné je me suis vraiment demandé ce que je faisais. Mais j’ai bien fait de me lever, la journée était super.
Nous sommes arrivées (Ruth l’américaine, Marta l’espagnole, Cécile ma colocataire au cas où vous soyez complètement à la ramasse et moi) dans un établissement qui était très ressemblant à nos collèges. C'est-à-dire : moche. On sentait que les enfants avaient règles très strictes, ils devaient attendre que chaque professeur leur demande de s’asseoir, se tenait correctement… bref pas comme à la suédoise. Nous en avons parlé plus tard avec Bengt et nous ne l’avons jamais vu aussi énervé. Il parlait de retour en arrière et de soumission de l’enfant. C’était assez surprenant de la voir si catégorique même s’il s’est adoucit après. Nous avons eu une conversation très intéressante à propos de cette école (qui vraiment ressemblait aux nôtres).







Nous avons été très bien accueillis par les professeurs et surtout pas la bibliothécaire (celle-ci était notre contact par rapport à une super nana que nous avons rencontré dans l’école de notre stage). La bibliothécaire nous a fait un planning pour la journée, mais en fin de compte nous n’avons vu que des cours de langue.
Le premier cours était un cours d’anglais, tout en anglais. Je ne comprenais même pas tout malgré mon entraînement. La prof était d’origine australienne et proposait aux élèves d’écrire un journal de bord d’un faux voyage en Australie. Les élèves faisaient des recherches, écrivaient et illustraient, j’ai adoré l’idée. Il faudra que je le refasse.
Ensuite nous sommes allées dans un cours de français. Oh la, il y avait de quoi dégouter les enfants. C’est déjà tellement difficile d’apprendre notre langue si en plus la prof de français est d’un ennui mortel, aie aie aie. Elle était trop contente de parler le français avec nous. C’était amusant, car elle ne parlait pas si bien que ça le français, par contre elle connaissait très bien la grammaire. Les élèves eux ont été supers contents d’avoir une distraction. Nous avons parlé de la France, des écoles. Ils nous ont posé des questions. S’était amusant, surtout avec des teenagers (ce sont les même partout). Nous avons eu deux classes, j’ai beaucoup aimé. Pour vous montrer à quel point la classe était vivante avec cette prof, voici les seuls affichages dans la salle. Waouh.







Après ce cours, nous sommes allées voir la prof d’espagnol. S’était beaucoup plus animé et rigolo. Marta était en train de se faire mitraillée de question et de blague. Nous avons parlé avec la prof d’espagnole, elle était bien amusante mais le mieux c’est que le courant est très bien passé et elle nous a même proposé de travailler avec elle. Elle avait un poids dans l’école pour le recrutement des profs de langue et n’aimait pas la prof de français. J’ai beaucoup aimé cette proposition de job, car maintenant je sais que j’ai des contacts si je me sens nostalgique de la suède après être revenue en France.

En déambulant dans les couloirs, nous avons rencontré plein de prof. Ils me paraissaient plus des matons de prison que de prof mais bon. Nous avons discuté avec des profs qui étaient anglophones, c’est ainsi que j’ai compris pourquoi les enfants de l’école avait un si bon niveau. Nous avons discuté des règles, de l’autorité, ça m’a fait réfléchir sur mon mémoire) rendre. J’ai vite oublié mon mémoire quand un professeur originaire de Londres à complimenté notre niveau d’anglais !! Je suis trop fière : un anglais me complimentant sur mon anglais ! Si ce n’est pas la class !!! Je peux m’arrêter là pour raconter cette journée. J’adorrrreeeeeeeeeeeeeeeeee.

Triple Com.

Pas de commentaire sur le dimanche car juste : Coma, commérage sur la soirée de la veille et commando mémoire encore une fois !!!